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Mesdames messieurs,

 

 Il s’agit pour nous de la deuxième commémoration du 8 mai 1945 que nous vivons avec restriction sanitaire. Je tiens à m’exprimer en tant que maire à travers le site Internet de la commune, via cet édit, pour témoigner de notre implication en cette journée commémorative. 

 

Il y a 76 ans les représentants du haut commandement Allemand sont contraint de signer la capitalisation à Berlin en présence des représentants de l’URSS, des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France.

 

En effet après cinq ans de guerre le troisième Reich s’effondre suite à sa défaite lors de la bataille de Berlin, le 2 mai face aux Soviétiques. La capitulation du Japon face aux États-Unis sera signée le 2 septembre 1945 en mettant fin définitivement à la seconde guerre mondiale.

Ainsi nous commémorons en ce jour l’arrêt des combats en Europe.

Même les épreuves les plus douloureuses ont une fin. Même les tempêtes les plus dévastatrices s’achèvent.

Un soulagement envahit tout le territoire mais la France est endeuillée. Derrière les larmes de joie, celles de la peine affleurent. Personne n’oublie les villes ruinées, personne n’oublie que l’Humanité a payé le plus lourd tribut de son histoire, notre monde en fut à jamais changé. 

La seconde guerre mondiale est une rupture pour notre civilisation qui se sait, encore davantage, fragile est mortelle.

 

Soixante –seize ans plus tard, reliés par notre mémoire commune est épris de la même reconnaissance, nous nous unissons par la pensée et par notre hommage pour saluer le souvenir de celles et ceux qui ont combattu et abattu le fléau nazi.

 

Bien que nous ne puissions tous nous réunir autour de notre stèle du souvenir par respect des règles sanitaires imposées par la menace de l’épidémie qui nous touche depuis plus d’un an, je sais que tous les habitantes et habitants de la commune sont reliés dans cette reconnaissance nationale.

Pour notre pays, rien ne fut simple, ce combat pris de nombreux visages et la victoire mille chemins. Malgré des ardents soldats de Montcornet, d’Abbeville, des Alpes, de Saumur et tous “ceux de 40”, l’ombre de l’occupation, de la division puis de la collaboration a jeté son voile obscur sur la France. Il y a 80 ans en 1941, les flambeaux de la résistance brillaient déjà. La France libre recevait les ralliements des territoires ultramarins et poursuivait son inlassable épopée.

Leclerc regardait déjà vers Strasbourg. À l’instar d’Hubert Germain, dernier des compagnons de la libération, ce fut toute une jeunesse ardente et résistante qui refusa la défaite et l’asservissement, qui refusa de servir les desseins de l’occupant. Tous, ils ont permis à la France de s’asseoir à la table des vainqueurs. Notre gratitude demeure indéfectible.

 

Ainsi nous avons le devoir chaque année de vous rappeler combien notre démocratie est fragile, combien la France a besoin de garder froidement en mémoire ce que nos anciens ont vécu par le passé.

 Victor Hugo en grand esprit l’a écrit dans « choses vues » : sauvons la liberté, la liberté sauve le reste ». Il nous revient en effet de rester vigilant face aux menaces qui pèsent sur notre pays et nos libertés.

 Toutes les libertés sont essentielles et chaque année, nous recensons des atteintes à toutes ses formes. Nos soldats, nos gendarmes, nos policiers nous protègent face au terrorisme, face aux attaques extérieures et parfois intérieures. Mais nous devons tous nous sentir concernés au quotidien.

Mesdames Messieurs, Je vous invite à respecter une minute de silence en mémoire des femmes et des hommes qui sont morts lors de cette guerre et de rendre hommage à tous les soldats qui se sont battus au péril de leur vie pour la France.

Unis et solidaires, souvenons-nous de l’adversité surmonter et de la liberté reconquise.

 

Vive la liberté

Vive la république

Vive la France !

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